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 Le jeu est ouvert, qui sera assez folle pour jouer ? [PV. Luz]

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† Boucanier †
 
Pearl Goldsmith



Pearl Goldsmith



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Matelot

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Candice Accola
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Je suis le maître de mon destin, et capitaine de mon âme.




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MessageSujet: Le jeu est ouvert, qui sera assez folle pour jouer ? [PV. Luz]   Le jeu est ouvert, qui sera assez folle pour jouer ? [PV. Luz] Icon_minitimeJeu 12 Juil - 6:11

Pearl et Luz
« Qui gagnera ? »
CRÉDIT - CSS



Cela faisait déjà quelques heures que j’étais assise sur l’un des nombreux bancs qui composaient le quai. J’attendais que le soleil se lève, comme je le faisais depuis quelques matins déjà. J’aimais beaucoup la couleur qu’il produisait, vous savez, la couleur grise mais qui en fait, n’est pas réellement gris ? Lorsque toutes les teintes d’orangé, de rose et de mauve se rencontrent ? C’est pour cette raison que cela ressemble à du gris, mais en fait, ce n’est que le résultat d’un bien curieux mélange de couleur. J’aime bien regarder ce gris se mélanger. Je trouve cet instant tout à fait magique. À cette heure, personne n’est debout et j’ai l’impression que je suis la seule personne au monde à regarder cet étrange phénomène. Par la suite, de fil en aiguille, j’observe les gens qui, peu à peu, commencent à sortir de leur maison, les yeux encore embrumés par le sommeil, les clochards arrêter les passants pour obtenir quelques pièces. Ce que je trouve le plus triste dans ce spectacle, c’est que personne ne s’arrête. Pas même une seule seconde.

Pourtant, s’ils s’arrêtaient, ils verraient tous la tristesse dans leurs regards, ainsi que le dégoût. Ne vous trompez pas, pas du dégoût par rapport à la personne qui ne leurs donne pas le moindre sous (bon d’accord peut-être un peu), mais surtout par rapport à eux-mêmes. Ces gens n’ont pas choisi de s’exhiber sur la place public avec des lambeaux de vêtement sur eux, ils le font parce qu’ils en ont réellement besoin et c’est bien pour cela qu’ils ont du dégoût par rapport à eux, de la honte. Ils s’en veulent d’en être arrivés à aller demander de l’argent à de parfaits inconnus. Je me levai de la place où j’étais assise et laissai plusieurs pièces sur le banc avant de faire quelques pas. Cela ne pris que quelques secondes avant que le clochard que j’avais vu quelques secondes plus tôt n’arrive et ne les empochent.

- Merci beaucoup demoiselle. Les gens comme vous sont très rares, comme des perles.

- Vous avez de la chance, normalement, il en faut beaucoup pour me faire sortir mon porte-monnaie. Mais pour vous monsieur, je ferais n’importe quoi.

Je lui fis un clin d’œil et il partit. Soudain, je pensai aux membres de mon équipage. Souvent, ils me disaient que j’étais beaucoup trop douce. Une scène de ce genre leur aurait bien déplu. Pourtant, c’était plus fort que moi. Après tout, si la clocharde avait été moi, j’aurais bien voulu que quelqu’un me rende la pareille. Ou alors, ils me trouvent trop rêveuse. De leurs parts, je trouve cela très drôle. Je ne rêve pas de faire partis de cet équipage toute ma vie. C’est vrai que je les adore tous, mais je rêve d’autre chose. Je ne sais pas encore quoi, mais je le trouverai. Je sortis de ma transe et regarda le quai se remplir jusqu’à ce qu’il n’y ait plus le moindre espace pour respirer. Décidément, c’était la partie que j’aimais le moins. Comment, il y a moins de deux heures de cela, cette place pouvait être un parfait oasis de paix et ensuite, devenir une place où un claustrophobe ne pourrait pas y mettre le pied ? Je commençai à jouer du coude afin de pouvoir sortir de là lorsque quelqu’un me poussa férocement jusqu’à ce que je perde pied. Alors que j’allais tomber, je me retins après la seule chose qui me tomba sous la main qui fut … une ceinture. Par la chance que j’ai, alors que je me remettais debout je tombai nez à nez avec un homme qui n’était pas réellement content. Réalisant que je tenais dans ma main gauche le pantalon de l’homme qui se tenait devant moi, je dis la première chose qui me vint en tête.

- Mais comme ce pantalon a bien pu tomber dans ma main ? Sincèrement monsieur, vous me voyez navrée.

Espérant que cette réponse lui irait, je croisai les doigts dans mon dos. Me battre ne me faisait pas du tout peur, j’avais vu bien pire que lui, mais me battre dans une place publique n’était décidément pas une très bonne idée. Je lui tendis son pantalon et voyant qu’il ne réagissait pas tout de suite, je me dépêchai de déguerpir. Le quai étant gigantesque, si ces quelques secondes pouvaient m’aider à le devancer, je pourrais facilement alors me mêler aux gens et il n’y verrait que du feu. Vu ma veine, il ne resta pas la bien longtemps et décolla au quart de tour. Je contournai quelques passant, fonçai droit dans une personne qui vendait du pain frais. J’eus tout juste le temps de lui dire que je lui rembourserais. Je regardai derrière moi et vis mon jeune poursuivant se rapprocher peu à peu. Je couru de plus belle et riais tout à la fois. Tous ce que les gens autour de moi avaient le temps de voir, c’était ma chevelure d’or voler au vent. Je déchirai ma robe en tombant plusieurs fois et cassai le bateau en bois qu’un gamin était en train de bricoler, m’excusant et eut tout juste le temps d’entendre les injures de la mère. Finalement, après quelques minutes supplémentaires de course, je jetai un dernier coup d’œil à l’homme et vis qu’il avait arrêté sa course et qu’il était tout simplement en train de remettre son vêtement pendant que tous les gens autour de lui, lui riait à pleine figure. Je dois avouer que je fus déçu de ne finalement pas me battre avec lui dans un endroit où il y aurait pas eu bien de gens, mais bon, son humiliation m’avait régalée, dire qu’il avait couru tout ce temps sans pantalon. J’aurais au moins cru qu’il allait le remettre avant de commencer à me courir après. Alors que moi, je continuais ma course, je m’arrêtai net et je fonçai dans quelqu’un et me maudissant dans ma barbe d’être aussi maladroite, lorsque la personne se retourna, je fus soulagée de constatée que ce n’était que ma bonne copine Luz. Alors qu’elle s’apprêtait à me dire quelque chose, je lui coupai la parole tout en lâchant un long soupir.

- Si tu savais ce que je suis contente de te voir. Tu ne devineras jamais toutes les galères dans lesquelles je me suis embarquée et il n’est même pas encore huit heure du matin !

1065 mots
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Quartier-maître

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Avril Lavigne
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Le feu est manque et excès.



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MessageSujet: Re: Le jeu est ouvert, qui sera assez folle pour jouer ? [PV. Luz]   Le jeu est ouvert, qui sera assez folle pour jouer ? [PV. Luz] Icon_minitimeJeu 12 Juil - 19:54

    "Salut ma jolie... t'as besoin d'un peu de compagnie ?..."

    La voix rauque du premier homme fut suivie d'un rire gras. Ils étaient donc deux. Je soupirai en me retournant, mais mon regard se durcit instantanément. Inutile de faire mine de les ignorer, et je préférais ne pas tourner le dos à de possibles aggresseurs. Un grand type brun, avec une vilaine cicatrice lui zébrant le visage, aux épaules carrés se tenait devant moi, suivit plus loin par un marin trapu, la chique aux lèvres, le cheveu rare et gras. J'étais en mauvais posture, j'en avais conscience. Seule, dans une ruelle sombre d'un quartier mal-famé de l'île, trop tôt pour espérer une quelconque aide... J'allai devoir m'en occuper moi-même. Car ces deux lourdauds n'étaient certainement pas là pour faire office de chevaliers servants... Néanmoins, je ne pus retenir mon ironie coutumière. Parfois, cela pouvait me jouer de mauvais tours, mais la vie était trop courte pour être trop sérieuse !

    "Quelle galanterie, messieurs... Mais je vous remercie, je peux parfaitement m'accompagner toute seule."

    Les jaugeant plus attentivement, je remarquai le regard un peu glauque du premier. Finalement, la fortune me souriait peut-être... Le souffle lourd du brun vint confirmer mon hypothèse. Son haleine puait l'alcool à plein nez, et je ne me gênai pas pour grimacer ouvertement. Ce genre de pauvres hommes m'inspirait mépris et pitié... Mais ma pitié s'évanouit comme neige au soleil quand le plus grand des deux vint poser une main mal-assurée sur mon corsage. Réflexion faite, ce genre de types n'éveillait en moi qu'une furieuse envie de les dépouiller de leurs... attributs virils. Je connaissais bien assez l'anatomie masculine pour ne rien ignorer de leurs points faibles. Et le bas-ventre s'était révélé être un détail redoutable... J'eus un sourire féroce au souvenir de ma première altercation avec un marin, le jour même où j'avais rencontré la première membre d'équipage de l'Amazone... Mais il faisait alors grand jour, et le quai de Pratum de Bellator était très fréquenté.

    Je me dégageai brusquement des sales pattes du balafré avec un air aggressif sur le visage. Je n'étais pas d'humeur à plaisanter, ce matin. Je n'avais pas récolté autant de bourses que je l'aurais voulu hier soir, et la nuit avait été mouvementée ; j'avais aidé des amis - des connaissances aux intérêts communs plus exactement - à livrer un peu de marchandise d'un bout à l'autre de la ville. J'avais été rémunérée, bien sûr, mais rien d'extraordinaire. C'était la dernière fois que je me laissais avoir par générosité. Les pirates sont des requins, même entre eux. Il s'agit de bien savoir en qui l'on a confiance, avant de se retrouver poignardé dans le dos.

    - Je serai vous, je ne jouerais pas à ce jeu-là, sifflais-je entre mes dents, mon nez arrivant tout juste au niveau du menton du premier homme. Si le second recommença à rigoler bêtement, il s'arrêta net en croisant mon regard furieux, et son rire s'étrangla dans sa gorge avec un petit son ridicule.

    Le balafré m'attrapa alors par le bras, émêché mais conscient que la situation ne se déroulait pas selon ses plans. S'il avait imaginé tomber sur une jeune femme terrorisée qui les aurait suppliés à genoux de l'épargner, ils s'étaient mis le dos dans l'oeil suffisamment profondément pour pouvoir se récurer leurs foies imbibés de mauvaises gnôle. Je remarquai que les circonstances de tensions m'inspiraient de curieuses métaphores ! Mais ce n'était pas le moment de littérariser.

    Sortant, par ma main libre, un fin poignard qui ne me quittait jamais, je le pointais sur la jugulaire du brun. Il cessa tout mouvement sitôt qu'il sentit le métal froid contre sa peau crasseuse. Son acolyte, ne pouvant pas discerner ce détail dans la pénombre ambiante, commençait à s'impatienter.

    "Eh bien quoi, Roy, ça vient ? C'est mon tour maintenant !"

    Le dénommé Roy prit alors la mauvaise décision. Il tenta de me prendre par surprise et de m'arracher l'arme des mains, mais j'avais le poing serré sur le manche du poignard, prête à cette éventualité. J'esquivai, tout en remerciant silencieusement les joutes que nous avions pu avoir avec Stan, qui avaient aiguisé mes réflexes, et le vin qui avait émoussé les sens du sale type -, et ma lame s'enfonça dans le cou de l'homme. Un flot de sang tiède vint baigner mes doigts et mon poignet, mais je ne lâchai pas prise et ne retirai mon arme qu'une fois Roy écroulé et inerte, à terre. Il eut un dernier sursaut où l'incompréhension mêlée à la frustration se lisait sur son visage défiguré, puis il cessa de bouger.

    "Je t'avais prévenu."

    Repoussant le lourd corps pour me dégager, je lui crachais dessus. Il ne méritait pas mieux, ce serait un dernier hommage à l'image de son comportement. Pitoyable.

    Mais je ne m'attardai pas. L'autre n'était sans doute pas bien coriace mais je préférais qu'il ne connaisse pas ma description. Pour le moment il n'avait vu que ma silhouette, et je tenais à ce qu'il en reste ainsi. Je détalai donc à toutes jambes, tandis que j'entendais le cri de stupeur du marin trapu.

    Courant, traversant les ruelles familières, je débouchai enfin sur le port. Je ne risquais plus rien, aussi pris-je le temps de nettoyer ma lame et de me laver les mains dans la mer, sous les regards un peu interloqués de quelques habitués. Mais il n'y eut aucun commentaire, aucune question ; ici, le sang faisait parti du décor.

    Je rejoignais le quai, plus détendue, quand on me percuta sans retenue. Prête à incendier l'abruti profond qui était responsable de la collision, je retrouvais aussitôt un air amical en découvrant l'identité dudit "abruti profond". Ce n'était que Pearl.

    Retrouver mon amie après cette matinée qui avait plutôt mal commencé me mit du baume au coeur. Elle semblait un peu essoufflée, échevelée comme si elle venait de courir un marathon. J'ouvris la bouche pour lui demander la raison de son état, mais elle ne m'en laissa pas le temps et prit la parole :

    - Si tu savais ce que je suis contente de te voir. Tu ne devineras jamais toutes les galères dans lesquelles je me suis embarquée et il n’est même pas encore huit heures du matin !

    J'eus un sourire ironique.

    - Tiens ? Moi ce fut très tranquille, au contraire... répondis-je avec sarcasme. Mais Pearl me connaissait suffisamment pour savoir que c'était un trait habituel chez moi, et non une attaque de ma part.

    Désireuse de m'éloigner un peu de cette agitation, je proposais en l'aidant à se relever :

    - Viens, allons faire un tour par là-bas... Et raconte-moi tes aventures !


1108 mots
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