Votre histoire

Andrew Avalon, fils d'un fils de pirate de l'île du flambeau rencontra Pénélope lors d'une escale sur l'île. Même si il n'était pas de nature à éprouver beaucoup de sentiments envers les gens, le pirate se laissa charmer par la belle Pénélope, une femme brune aux yeux verts émeraudes, a la bouche charnue et appétissante. Avec la permission de son équipage, il resta à terre quelques mois, il se maria avec sa belle. Cette dernière tomba enceinte, peu après. La grossesse ne se passa pas dans les meilleures conditions, à cause de problèmes de santé de Pénélope et du peu d'argent dont le couple disposait. Au terme de cette grossesse, il y eu un bonheur et un malheur, Pénélope mourra en couche, mais sa fille resplendissait de vitalité. Le père fou de chagrin abandonna sa fille chez une connaissance du port, il lui donna quand même un prénom, Satine Pénélope, puis reprit la mer.


Je rentrais en passant par le marché, il faisait un temps à se prélasser au soleil, enfin... Pour ceux qui avait de l'argent...Je ne faisais pas partie de cette classe sociale. Les mains chargées je rentrais de la ville, j'étais logée depuis que j'étais née chez le maitre tanneur de la ville, un vieillard antipathique qui m'avait toujours fichu la frousse... Mais bon, c'était un vieil ami de mon père. Le tanneur m'avait chargé d'acheter du poisson, et du savon, le marché était rempli de gens, de toutes classes, des pirates, des marchants, des femmes, des enfants...
Je passais devant mon endroit favoris, le port rempli de bateaux ? Non. La boutique d'épice aux mille couleurs ? Non plus. Mon endroit favoris, c'était la maison du plaisir du port. L'endroit en lui même n'était pas d'une splendeur, c'était une grande maison assez délabrée, mais cet endroit m'avait toujours fasciné. Je connaissais les filles de joie qui trainaient devant la bâtisse, elles étaient d'une gentillesse incroyable et avaient toujours un mot gentil à mon égard, et ce depuis que j'étais toute petite. C'était un peu mes soeurs, la famille que je n'avais pas. Je passais devant et leur fit un grand signe de la main. Elles me répondirent toutes en même temps, dans une jolie symphonie de robes souillées multicolores et de vieux colliers de perles. Je repartais en direction de la maison, sourire aux lèvres.


Satine avait maintenant 22 ans, elle était vive et pleine d'envie. Elle avait grandie et murie. Elle n'habitait plus chez le tanneur, elle louait une petite chambre au dessus d'une auberge, elle ne supportait plus l'odeur de peau pourries de la tannerie. Elle était serveuse dans cette auberge, gagnant de quoi subvenir à ces quelques besoins. Elle avait un gros projet en tête, c'était complètement fou. Elle voulait ouvrir une maison close. Elle avait la tête sur les épaules, mais avait les idées larges.


Satine avait réussir à louer une grande maison, par chance, elle n'était pas délabrée. Avec l'argent économisé durant sa vie, elle pouvait payait les travaux, en faire des chambres ainsi qu'une petite échoppe, en bas de la maison. C'était le projet de sa vie. Il lui fallait des clients, mais pour avoir des clients, il lui fallait des filles. Ce n'était pas un problème, l'île du flambeau regorgeait de filles de joies en quête d'une maison close. Elle se fit vite une bonne réputation, sachant choisir les filles les plus fraîches, jeunes et appétissantes. Les filles de joie des rues étaient sales, et n'étaient pas un bon appât à client. Le système était simple, dans la maison close de Satine, les filles avaient à manger, de quoi se laver, elles étaient belles et fraîches, ce qui faisait venir les clients. Du haut de ses 24 ans, Satine savait déjà mener sa barque.

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