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Nombre de cartes postées : 148 Mes pièces d'or : 154
Profession exercée : Quartier-maître
Célébrité Choisie : Avril Lavigne Citation : Le feu est manque et excès.
| Sujet: Pirate et Poète ~ Jeu 5 Juil - 23:01 | |
| Ola !
Voili voilou, je ne voulais pas être en reste... J'écris, des poèmes, surtout...
Alors je vous en mets quelques-uns, dans des styles divers, et si ça vous plaît, j'en rajouterai :)
N'hésitez pas à donner votre avis, toute critique, du moment qu'elle est constructive, est bonne à entendre ! Tous mes écrits sont des oeuvres originales et sont ma propriété intellectuelle exclusive, si quiconque s'avise de les copier pour quelque raison que ce soit, je vous promets que je ne vous lâcherai pas (je ne rigole avec ça). Si vous souhaitez en imprimer, ne serait-ce que pour votre usage personnel, merci de me demander la permission par Mp.(Désolé si ça fait un peu violent, mais mes poèmes sont mes bébés, t'y touches j'te bouffe ! ^^)
Dernière édition par Luz Newblood le Jeu 5 Juil - 23:07, édité 2 fois |
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Profession exercée : Quartier-maître
Célébrité Choisie : Avril Lavigne Citation : Le feu est manque et excès.
| Sujet: Re: Pirate et Poète ~ Jeu 5 Juil - 23:01 | |
| Je commence avec un qui n'est pas des plus joyeux... mais je l'aime beaucoup, il m'apaise et me berce. En vers rimés. Références à Hamlet. - Spoiler:
Barcarolle des Regrets
Sous les saules la barcarolle Qui berce et berce sa chanson sans paroles Sous les saules la barcarolle Carillon de mes songes d’été Nymphéas où flottent mes pensées
Ainsi qu’Ophelia au long de la rivière Je laisse vaguer mes contes et mystères Ainsi qu’Ophelia au long de la rivière Loin là-haut le ciel grille ses astres Et leurs rondes prédisent de futurs désastres
Sans barque ni radeau je file Traversant l’onde suivant le fil Sans barque ni radeau je file Et les algues me font une couronne Voici qu’au loin de lourdes cloches résonnent
C’est la rengaine des rêvasseurs Ô chant des marins des passeurs C’est la rengaine des rêvasseurs Des poètes et des enfants aux yeux gris Gris tels l’eau qui les a pris
Le monde est contraste d’aquarelle Murmure incessant de jeux et de querelles Le monde est contraste d’aquarelle Et l’aurore soupirant aspire à l’ombre Revenants de naguère fils du silence sombre
La solitude éclabousse les âmes mélancoliques Marque leurs fronts de son sceau fantastique La solitude éclabousse les âmes mélancoliques Calme universel régisseur des présences Quand la vie n’est plus qu’une immense danse
Sous les saules la barcarolle Qui berce et berce sa chanson sans paroles Sous les saules la barcarolle Carillon de mes songes d’été Nymphéas où flottent mes pensées
Ce refrain est à vous ô mélomanes Quand le froid teinte ses airs diaphanes Ce refrain est à vous ô mélomanes Que vos regrets tristesses et espoirs tués Puissent encore peupler les fumeuses nuées
Celui-ci est très différent. Les mots me sont venus lors d'un bain (la poésie n'a pas de lieu ;) ), et je l'ai mis sur papier sitôt sortie. Vers libres.- Spoiler:
Flotteries
L’eau est miroir éternel De l’outre-vie D’ancienne enfance
Je souffle sur les mousses Mes lèvres effleurant la surface de mon océan
Du bout du doigt je trace Un mot un rire un symbole Et troublant le tain brouillé J’efface mes délires d’une respiration
Tympans immergés Le son est sourd se délite se déforme L’univers est échos
Retour à une existence sans sens Superbe expulsoir de l’esprit
L’eau est berceau d’identité C’est le sel incrustant le grain de ma peau Le sel ô râpe amère
Lovée dans cette couverture aquatique Brûlante J’oublie jusqu’à mon prénom Jusqu’aux battements de cœur
Océan qui est houle et marées et écumes Gris les jours de pluie Sauvage sous l’accalmie A jamais indompté
Petite mer en ma baignoire Berceau originel Et reflet de l’Atlantique Plus doux
Visage à corps perdu Nimbé de toi
Il me semble que des branchies me poussent à la gorge Si souvent je rêve respirer l’océan
Lui fait référence à la cérémonie des indiens Lakotas, cérémonie dont la traduction exacte est "la danse qui regarde le Soleil". Cérémonie particulièrement violente, qui a été interdite par l'Etat américain. En dépit de cela, de nombreux Lakotas perpétue cette tradition ancestrale. Cette cérémonie me révulse et me fascine à la fois. Il s'en dégage quelque chose de beau et de puissant, d'incompréhensible aux non-initiés... C'est cela que j'ai voulu exprimer. Pour mieux comprendre le poème, je vous conseille fortement de vous renseigner sur le déroulement de cette cérémonie ! En vers rimés.- Spoiler:
La Danse qui regarde le Soleil
Au souffle rouge des vents Balayeurs des nations Sioux Quand l’été empiète sur le printemps Peaux d’argile et cuirs roux Percent des aiglons les ossements
Et ce son aéré siffle les voix Et les tambours tressés résonnent Le pouls de l’univers Lakota Un peuplier abattu est l’icône Sacrée des rituels des mondes bas
Les Plaines accomplissent le cycle En danses des jeunes indiens Et c’est le passage qui gicle Par les broches d’Anciens Quand l’homme-médecine broie la sanicle…
Les yeux brûlés par l’or blanc Du Soleil nomades des saisons Ils piétinent les poussières dans un boucan Ravageur et saoulant ! ils sont Fous des rythmes et fous des sangs
La cérémonie assure bisons et baies Par les lanières plantées aux poitrines Aux omoplates aux pectoraux sciés Leur essor déchire les chairs enfantines Et ils détalent ils volent emportés… !
Ces deux poèmes traitent du Moyen-Age, période qui me passionne. En vers rimés.
- Spoiler:
L’Attrait Médiéval
La tête en sa blanche main, une douce dame soupire Accoudée au balcon de pierre – sa tour est un fin berceau La guimpe tressée d’or, la flamme fondant sa cire, Languissante du fauconnier parti chasser au gerfaut.
Sous les vitraux d’Arthur, voix de chantres grégoriens Résonnent de cent harmonies dans l’étroite chapelle Le luth et la cithare, au lent ronron du tambourin, Sous les mains musiciennes chantent et appellent !
L’exotisme du romanz en ses saveurs populaires Plus que le latin régulier, sert l’imaginaire De l’Oc ou du Nord étincèle le blason Le clairon vibre et sonne en un glorieux frisson !
L’Amour Courtois bat de ses cils ténébreux Et le serf comme le roi est pris à ce divin jeu Seul le conteur se moque, l’inconstant troubadour A pour loi propre ses désirs nomades, et les charmes du jour.
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Chanson de Trobairitz
Fille déjà j’avais espérance De venir là, vivre de chants Mes veines saturées de danses Souhaitaient moins être aux champs Que pincer des lyres la chanterelle Courir le monde en libre damoiselle
Pour le ménestrel il n’est tournoi ni or Ni couronne ni pourpre ni toile alentour Egalant en éclat la voix d’Aliénor Dame de cœur du monde troubadour Qui veille la Liberté en offrant un luth Aux enivrés d’horizons inconnus
Vestons râpés, trous aux chemises Pauvre de bourse mais riche de vie La nuit me paye d’étoiles et de brises Toute demeure m’ouvre son parvis Et sur les chemins qui mènent aux pays nouveaux Je rivalise d’audace avec les oiseaux
Nous partons troupe de chantres Jongleurs et conteurs et musiciens Mander abri d’un jour aux grands ventres Et d’un baiser rire après un bal ancien Dans ces temps nos galops sont vifs Et tendues nos violes brunes d’ifs
Çà quelle joie porter son avenir Par les longs chemins de France Aux vilains lancer à ouïr Les aventures de nos errances Les gestes des Chevaliers d’Arthur Pour qui Merlin défia Nature
Et quand ces jours de pluies Les cieux pleurent leurs aubes Des fous jouent et sourient Aux terres fleuries en robes Aux nuages ruisselants Aux cloches du printemps
Fille déjà j’avais espérance De venir là, vivre de chants Mes veines saturées de danses Souhaitaient moins être aux champs Que pincer des lyres la chanterelle Courir le monde en libre damoiselle
En hommage à Louis Aragon, peut-être le plus grand poète, à mes yeux. Titre en référence aux moulins de Don Quichotte. En vers rimés.- Spoiler:
Des Moulins
Chaque homme a ses moulins à vent Ses idéaux et ses terreurs secrètes Ses étoiles et ses gouffres levants Vise un peu tes montagnes là-haut Vise plus loin Sais-tu ce que tu vaux Les gens font de leur cœur une île indiscrète
Avec leurs sérénades trouées Les tirs amateurs Ils finissent par mêler le chant et le miroir Ils sont des personnages en quête d’auteur Des ombres évadées du crâne de Shakespeare Comme les rêves font le monde meilleur et pire Cerises et branches brisées au fond d’un même cueilloir
Le chœur se lamente La cloche claironne Rome antique Nouveau siècle Toujours les gladiateurs Crèvent dans le sable The show must go on Un illuminé l’a gratté sur les pièces de monnaie Un fou l’a gravé au creux de tes poignets C’est l’éternelle devise des affabulateurs
Bribes d’images Histoires déchirées Lambeaux de nuits sans sommeil Le matin arrache les fièvres et les regrets Les tuiles brûlent d’ardoises grises De chaume Ce ne sont que des toits et ce n’est qu’un royaume Qu’importe les virées s’il n’est plus de soleil
L’homme érige le seul phare l’unique repère Il bâtit souhait à souhait son château en Castille Ainsi il s’égare Se connaît se reperd Dans les recoins abîmés de sa mémoire Et l’enchaînent ses regards contradictoires Qu’ils soient d’hier ou de demain c’est lui qui se fusille
Ton cœur a roulé au bord de tes soupirs Il s’envolerait s’il n’était pas si lourd Écoute Il tressaille chaque fois que tu expires Il est encombré de trop d’anciens mots De vieilles rengaines tissées sur tes maux N’es-tu donc pas de ceux qui se disent troubadours
C'est tout pour aujourd'hui ! Si vous aimez et en voulez d'autres, n'hésitez pas à réclamer :) |
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